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lundi 30 mars 2020

Nouvelles de Lesbos

Le père Maurice Joyeux, présent à Lesbos auprès des réfugiés envoie ce message à ses contacts :


Chers amis,

Mortaza est un ami journaliste afghan qui travaille pour ARTE et bien d'autres réseaux d'informations. Il a un grand courage. 
Nous sommes ensemble à Lesvos/Moria pour lutter contre l'abandon total des milliers de réfugiés , familles, femmes et enfants sur place. Nous faisons ce que nous pouvons ... 
Merci de relayer vers les plus hauts décideurs et marqueurs d'opinion ce court article écrit par Mortaza : deux pages envoyées hier et diffusées dans "Le Courrier des Balkans" . 
Avec les réfugiés tout à fait conscients de l'abandon chaque jour plus précis de tous, avec l' Eglise Catholique, le pape François , le cardinal Hollerich, président de la conférence épiscopale d' Europe, nous appelons depuis plusieurs semaines à la mise en oeuvre d'urgence d'un " CORRIDOR HUMANITAIRE et SANITAIRE EUROPEEN"


Maurice Joyeux sj

Je publie donc le texte de Mortaza, conscient néanmoins du faible écho de mon blog. Je pense que tout commentaire est inutile ...

Le camp de Moria - mai 2017


Grèce : l’enfer du camp de Moria face à la menace du coronavirus
 Courrier des Balkans  |  De notre envoyé spécial à Moria  |   mercredi 25 mars 2020



Le camp de réfugiés de Moria, sur l’île de Lesbos, est une bombe à retardement. Alors que le confinement a été décrété par les autorités grecques pour ralentir la propagation du Covid-19, plus de 20 000 personnes s’entassent sous des tentes de fortune, sans eau, sans savon et parfois sans électricité. La peur rode et la violence est inévitable. 

Par Mortaza Behboudi
 Comment confiner le plus grand camp de réfugiés d’Europe ? Depuis une semaine, les volontaires des ONG qui travaillent dans le complexe de Moria sont en quarantaine et, depuis lundi, le confinement a été décrété par le gouvernement grec. Alors que plus de 20 000 réfugiés s’entassent dans l’île de Lesbos, la situation sanitaire déplorable fait craindre une progression rapide de l’épidémie de Covid-19. La Grèce dénombre officiellement 695 personnes touchées par la maladie, et 17 décès sont déjà à déplorer, mais ces chiffres pourraient rapidement augmenter. Dans le camp de Moria, des milliers de tentes sont installées les unes à côté des autres, et les migrants dorment serrés comme des sardines. L’entrée dans la zone est interdite aux organisations humanitaires et aux visiteurs depuis quelques jours, mais il est toujours possible d’y pénétrer en se faisant passer pour un réfugié. Les habitants du camp tentent de survivre, sans médicament, parfois sans eau et sans électricité. Ici, on manque de médecins, mais aussi de savon pour se laver les mains.
Le camp de la Moria ne dort jamais et la violence couve au sein de la population. La police grecque préfère ne plus intervenir. Certains sont ici depuis des mois voire des années, les procédures de demande d’asile traînent et s’éternisent. « Nous ne pouvons pas dormir quand l’obscurité tombe. Des hommes viennent avec des couteaux pour nous voler ce qu’il nous reste. Mon mari est électricien, il travaille bénévolement pour une ONG, ici, dans le camp de Moria. Mais cela lui cause des problèmes, des gens nous menacent pour qu’il les raccorde au réseau électrique », raconte une mère de famille afghane.
Si on ne fait rien, beaucoup de gens vont mourir avec le coronavirus. Ils nous ont abandonné mais on ne baisse pas les bras.
Désormais, toutes les entrées du camp sont surveillées par la police grecque. Personne ne peut sortir, sauf les personnes ayant des rendez-vous médicaux dans le centre de Mytilène. Aucun médecin ne travaille dans le camp le week-end et la permanence de Médecins sans frontières (MSF) est restée fermée durant deux jours. Dans ce chaos, quelques réfugiés ont commencé à construire une clinique de fortune pour accueillir ceux qui ne manqueront pas d’être atteints par le Covid-19. Quatre personnes ont déjà contracté la maladie sur l’île de Lesbos et tout le monde redoute que la pandémie se propage dans le camp, où l’hygiène est désastreuse. Deux cas suspects ont bien été identifiés parmi les réfugiés du camp de Moria, le 12 mars dernier, mais ces derniers se sont finalement avérés négatifs. Ce qui n’empêche pas la peur de roder, surtout parmi les personnes âgées. « Le coronavirus est déjà là mais personne n’en sait rien car nous n’avons pas les moyens de le détecter », raconte une migrante congolaise, arrivée depuis quatre mois. « Il faut faire la queue trois ou quatre heures pour voir un médecin. Il faut faire la queue pour tout, pour manger, pour prendre une douche ». Certaines femmes ont commencé depuis la semaine dernière à coudre des masques de protection, mais ces derniers ne sont pas efficaces, expliquent les volontaires de MSF. En attendant, les enfants jouent dans les poubelles ou restent prostrés dans leurs tentes, puisque les écoles ont fermé depuis deux semaines. « Si on ne fait rien, beaucoup de gens vont mourir avec le coronavirus. Ils nous ont abandonné, mais on ne baisse pas les bras. Je suis jeune et fort mais il nous faudrait au moins de l’eau et du savon »,
continue un demandeur d’asile somalien, qui aide à monter l’hôpital de fortune.

Il faut évacuer les réfugiés vers le continent pour lutter efficacement contre la propagation de l’épidémie.
Il est interdit de filmer et de photographier à l’intérieur du camp. Les réfugiés peuvent se voir refuser leur demande d’asile si une image est diffusée sur les réseaux sociaux. La police n’hésite pas à casser les portables de ceux qui veulent filmer leur vie quotidienne. « Je veux parler de ce qui se passe ici, de la situation désastreuse du camp. Nous ne vivons pas bien, il ne faut pas cacher cela », veut croire Olivier, un journaliste congolais arrivé à Lesbos il y a quatre mois. Lundi matin, un bateau est encore arrivé à 7h du matin avec plus de 50 migrants à son bord. Mais les autorités grecques n’acceptent plus aucune demande d’asile depuis début mars. Ces derniers vont donc être directement transférés au nord d’Athènes, dans le camp de Malakasa. Depuis lundi matin, les migrants du camp de Moria n’ont également plus l’autorisation de se rendre en ville. Il n’y a plus aucun transport, sauf des taxis, qui sont autorisés à prendre une seule personne, et seulement pour aller à l’hôpital. Depuis début mars, les migrants qui arrivent sur les îles grecques sont séparés des migrants déjà présents sur place, afin d’éviter une propagation de l’épidémie de Covid-19. MSF le répète inlassablement aux dirigeants européens : évacuer les réfugiés vers le continent et vers d’autres pays de l’Union européenne est indispensable pour lutter efficacement contre la propagation de l’épidémie.

samedi 4 mars 2017

Solidarité Grèce

L'HEURE EST GRAVE EN GRÈCE
APPEL DANS 31 DÉPARTEMENTS
(liste complète des contacts à la fin de ce courriel, à faire tourner svp)


Un convoi solidaire de 21 fourgons
s'apprête à partir avec 50 conducteurs...
Bonsoir,

L'heure est grave. 

La Grèce est devenue un concentré de ce que l'Europe fait de pire, tant vis-à-vis des plus pauvres qu'à l'égard des réfugiés. Depuis deux mois, la baisse de 50% de la retraite complémentaire pour les plus démunis (EKAS) répand la faim et le désespoir parmi les personnes âgées et poussent certaines au suicide. Plusieurs cas ont défrayé la chronique, de même que ceux de malades qui ont mis fin à leurs jours faute de soins médicaux (évolution catastrophique du système de santé publique). La mortalité infantile a plus que doublé. Les expulsions de nombreuses familles de leur logement se multiplient, maintenant qu'elles sont facilitées par la modification de la Loi, sous la dictée de la troïka. De plus en plus de personnes ne parviennent désormais à survivre que grâce à l'énergie considérable du mouvement social qui résiste tant bien que mal, en poursuivant la création d'innombrables initiatives solidaires autogérées : dispensaires médicaux gratuits, centres sociaux autogérés, squats solidaires, cuisines sociales gratuites, actions de solidarité contre les expulsions, résistances diverses... 

En Grèce, l'austérité imposée a atteint un tel niveau qu'elle ne provoque plus seulement la misère, mais aussi la mort. 

Face à cette véritable guerre, nous avons décidé de poursuivre et d'intensifier nos actions pour soutenir nos camarades grecs, les populations en danger ainsi que les réfugiés. De par l'ampleur des dégâts, la Grèce incarne aujourd'hui la ligne de front contre le durcissement du capitalisme en Europe. Pas question de laisser faire. Pas question de baisser les bras, ni ici, ni là-bas.

Un vaste mouvement de solidarité est en train de s'étendre en France pour apporter une aide directe en Grèce, de mouvement social à mouvement social, sans intermédiaire. Une grande collecte vient d'être lancée dans plus de 30 départements, soutenue par de nombreux collectifs et plus de 300 personnes en relais, pour une action qui se veut solidaire, c'est-à-dire politique, et non humanitaire.

Le 25 mars, un convoi solidaire de 21 fourgons va partir avec 50 conducteurs, dont certains resteront plusieurs semaines en Grèce pour aider : infirmiers, secouristes, plombiers, électriciens, mécanos, menuisiers, jardiniers, cuisiniers, éducateurs, pédiatre, clowns, artistes, musiciens… Ils sont chaleureusement attendus à Exarcheia (Athènes), Thessalonique et sur plusieurs îles.

Mais une question demeure : va-t-on arriver à remplir ces 21 fourgons ? Le compte à rebours commence. C'est maintenant que nous avons besoin de vous, de votre entourage, de vos réseaux. Nous n'avons que quelques jours devant nous.

Voici la liste des principaux besoins (rédigée avec nos camarades sur place) et l'annuaire complet des contacts en France pour participer à la grande collecte (département par département).

A vous de participer, si vous le désirez et comme vous le désirez. A nous de montrer ce dont nous sommes capables ensemble, par-delà les frontières, entre celles et ceux qui résistent et s'entraident.

Hauts les cœurs !

Le collectif artistique et solidaire Anepos
Les 50 conducteurs des 21 fourgons du convoi solidaire
Les 300 organisateurs de la collecte


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Contact coordination convoi : convois2017anepos@riseup.net ou 06 24 06 67 98 (Yannis)
Contact coordination collecte : anepos@no-log.org ou 06 18 26 84 95 (Maud)
Liste des principaux besoins et annuaire complet des points collecte :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4


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Dernière minute :
UN 22ÈME FOURGON AU DÉPART DE LA SUISSE ! 
Un fourgon supplémentaire s'apprête à partir de Vevey, près de Lausanne, pour nous rejoindre via Turin. Si vous voulez le soutenir : contactez Eveline et Eric au (0041) 21 964 36 24.

Simultanément, dans l'un des fourgons au départ du sud de la France, nous aurons la joie d'avoir également à nos côtés un compagnon de lutte venu d'Andalousie.

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Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont soutenu, d'une manière ou d'une autre, le convoi précédent. 
VOICI LE COMPTE-RENDU, EN TROIS ÉTAPES ET EN PHOTOS, DU CONVOI SOLIDAIRE DE JANVIER 2017 !
1) Préparation et départ :

Et, pour continuer à remonter le temps, un petit résumé des premières actions de solidarité vers la Grèce de 2009 à 2016 :

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ANNUAIRE COMPLET DES POINTS COLLECTE
DÉPARTEMENT PAR DÉPARTEMENT

01 JAYAT - Tél. 04 74 30 86 44 (Catherine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

06 ANTIBES - Tél. 06 83 17 00 85 (Natalia)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

09 STE-CROIX-VOLVESTRE - Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu'au 15 mars

11 CASTELNAUDARY - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

11 CAUNES-MINERVOIS - Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

11 NARBONNE - Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars

11 ST-JEAN DE PARACOL - salle communale Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte festif le vendredi 3 mars, avec
19h Auberge espagnole (repas partagé)
20h Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves

11 ST-JEAN DE PARACOL - Tél. 04 68 74 09 76 ou 06 95 22 88 28 (Frédéric)
Point collecte permanent jusqu'au 11 mars

12 REQUISTA - cinéma Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le jeudi 2 mars, avant et après la projection de Ne vivons plus comme des esclaves à 20h30 (avec le soutien d'ATTAC Aveyron)

12 REQUISTA - sous la halle Tél. 06 37 18 67 58 (Dominique et Yves)
Point collecte le lundi 6 mars de 10h à 12h

13 AUBAGNE - Tél. 06 08 53 92 05 (Alain)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du collectif Oli Mazi Aubagne)

13 MARSEILLE - Tél. 06 18 25 76 24 (Anne)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du collectif Marseille avec les Grecs)

13 MARTIGUES - Ferrières Tél. 06 86 20 35 62 (Nicole)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

13 ST-SAVOURNIN - Tél. 06 17 05 13 20 (Hélène)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

16 ANGOULÊME - Tél. 06 71 59 76 35 (Nathalie)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers 15h par Maud et Yannis, au local de Solidaires (résidence Darras, porte B, 75 bis av. De Lattre de Tassigny)

19 BRIVE - Objat Tél. 06 65 72 72 71 (Florence)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

19 BRIVE - Parking Marcellin Roche Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Premier ramassage le dimanche 5 mars vers 18h30 par Maud et Yannis (le second ramassage sera effectué par Patrice de Maymac le 17 ou le 18)

19 MEYMAC - Tél. 06 37 39 55 59 (Patrice)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

24 PÉRIGUEUX - Tél 07 81 05 47 32 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au vendredi 3 mars à 13h (avec le soutien du groupe libertaire et de l'Action des Précaires et Chômeurs de Dordogne)

26 CHABEUIL - Court-circuit Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

26 CREST - L'étincelle Tél. 06 61 17 74 79 (Cath) ou Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

26 SAILLANS - L'oignon Tél. 06 03 95 82 38 (Jacky) ou Tél. 06 61 17 74 79 (Cath)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

31 MONTBRUN-BOCAGE - Tél. 05 61 98 11 91 le soir (Annelyse)
Point collecte permanent jusqu'au 15 mars

31 PLAISANCE-DU-TOUCH - Librairie Lire aux éclats Tél. 05 61 07 30 46 (Christine)
Point collecte permanent jusqu'au 16 mars

31 RAMONVILLE - Association Le Camion, Maison de l'économie sociale et solidaire (73, chemin Mange Pommes) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime) ou 06 07 84 87 13 (Fiona)
Point collecte le lundi 13 mars de 18h à 20h associationlecamion.org

31 REVEL - Maison des associations Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point collecte le samedi 11 mars et séance Biodanza à prix libre au profit du convoi solidaire (accueil 17h15 et séance 17h30)

31 REVEL - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

31 TOULOUSE - 6, rue Massenet (métro St-Michel) Tél. 06 64 29 29 61 (Maxime)
Point collecte les lundis 6, 13 et 20 mars de 14h à 17h
Une soirée projection-soupe avec le film Ne vivons plus comme des esclaves, une expo-friperie à prix libre, ainsi qu'un concert seront également programmés sur Toulouse (à découvrir bientôt sur le site : associationlecamion.org et sur Demosphère Toulouse)

33 BORDEAUX - L'oasis à Eysines Tél. 06 40 31 88 48
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (oasiseysines.blogspot.com)

33 BORDEAUX - L'Alhambra, 24 rue Francis Garnier à Pessac Tél. 07 68 09 51 08
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

33 BORDEAUX - Tél. 07 50 96 99 53 (Damien)
Point collecte permanent et ramassages dans Bordeaux et alentours jusqu'au 17 mars

34 BÉDARIEUX - salle Achille Bex (place Albert Thomas) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte festif le vendredi 10 mars
18h30 projection-débat de Je lutte donc je suis en présence du réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (organisé par ATTAC Hauts-Cantons)

34 BÉZIERS - Tél. 06 88 80 39 03 (Daniel)
Point collecte permanent avant le 4 mars et après le 15 mars

34 MONTPELLIER - Maison des étudiants de l'université des sciences Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte festif le jeudi 16 mars
Projection du film Ne vivons plus comme des esclaves ou Je lutte donc je suis avec l'association L'ouvre Tête (bientôt précisé)

34 MONTPELLIER - Villeneuve-Lès-Maguelone Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars sur rendez-vous

34 MONTPELLIER - Villeneuve-Lès-Maguelone - 53, bd des Chasselas Tél. 06 86 75 41 44 (Laurence)
Point collecte festif le samedi 11 mars de 18h au bout de la nuit, chez Bruno et Laurence

34 ST-PONS - Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

34 VENDARGUES - Tél. 06 08 71 85 32 (René)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars sur rendez-vous

37 TOURS - Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus

37 TOURS - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 14 37 98 45 (Gisèle)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 10h par Maud et Yannis

38 GRENOBLE - Tél. 06 84 16 93 19 (Christine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le collectif citoyen de Grenoble contre l'austérité en Grèce et en Europe)

41 BLOIS - Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi, Ptit David, Marion et Jean-Louis)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus

41 BLOIS - Association Galeano, Maison des associations (17, rue Rolland Garros) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 73 02 33 46 (Sidi)
Ramassage le dimanche 5 mars vers 9h par Maud et Yannis

46 CAHORS - La libraithèque Le droit à la paresse, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 20 38 24 79 (Yves) ou Tél. 06 79 89 13 18 (Michel) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain) ou Tél. 05 65 22 01 51 (librairie)
Point collecte mercredi 1er mars de 15h à 18h30, vendredi 3 mars de 15h à 18h30 et samedi 4 mars de 10h à midi (avec le soutien de ETM46, Solidaires et Université populaire de Cahors)

46 CAHORS - Le lieu commun, 68 rue Louise Michel (ex Saint James) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 05 65 22 11 72 (Alain)
Premier ramassage le dimanche 5 mars vers 19h30 par Maud et Yannis (le second ramassage sera effectué par Maxime et Fiona de Toulouse le 16 ou le 17)

49 ANGERS - au Ralliement (yourte de Nuit Debout Angers) Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte les samedis 4 mars et 11 mars de 15h à 18h

49 ANGERS - Bar le challenge Tél. 02 41 79 36 03 (Marc)
Point collecte le mercredi 15 mars de 20h à 23h
Soirée d'information sur la réalité vécu par le peuple grec animé par Pascal Franchet (président du CADTM France), projection de petits témoignages vidéos filmés sur place, intermèdes musicaux, chansons de luttes, échange par skype avec Yannis Youlountas, coordinateur du convoi solidaire du 25 mars (avec le soutien du Cercle 49, Nuit Debout Angers, BCM, ATTAC 49, NPA 49… liste en cours)

63 CLERMONT-FERRAND - Tél. 06 63 94 76 88 (Eloise) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

63 CLERMONT-FERRAND - La maison du peuple (place de la Liberté) Tél. 06 63 94 76 88 (Eloise) ou Tél. 06 12 77 66 76 (Roman) ou Tél. 06 72 56 59 90 (Murielle et Jacky)
Point collecte le 17 mars, avant et après la projection du film Ne vivons plus comme des esclaves à 20h (avec le soutien d'ATTAC, Alternative libertaire, CGA et La Cimade… liste en cours, lieu et horaires bientôt précisés). Rendez-vous à partir de 18h30, pour se restaurer et parler du voyage avant le film.

69 LYON - Gerland Tél. 06 82 19 09 94 (Louise)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

71 CLUNY - Tél. 06 30 05 96 80 (Jipe et Annie)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (avec le soutien du groupe libertaire La vache noire et du groupe libertaire 71)

71 MACON - Salle des pavillons n°1 (5 impasse de l'Héritan) Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte festif le dimanche 19 mars toute la journée (de 9h à 20h), avec animations et buvette, puis, à 17h, projection du film Je lutte donc je suis, suivie d'un débat par Skype avec le réalisateur et coordinateur du convoi solidaire Yannis Youlountas (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)

71 MACON - Tél. 04 27 49 00 80 (Nana)
Point collecte permanent jusqu'au 18 mars (avec le soutien du groupe libertaire 71 et du groupe libertaire La vache noire)

72 LE MANS - Tél. 06 61 20 86 91 (Katie)
Point collecte permanent jusqu'au 16 mars (acheminement dans le Sud le 17 ou le 18)

73 ALBERTVILLE - Salle du champ de mars Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte festif le samedi 11 mars
Soirée avec repas partagé, puis projection du film Ne vivons plus comme des esclaves (avec le soutien du SEL)

73 ST-MARTIN - La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte festif le samedi 18 mars
15h projection du film Ne vivons plus comme des esclaves, puis concert de Bob's not dead

73 ST-MARTIN La fabrique des bauges, Lescheraines Tél. 06 89 13 40 51
Point de collecte permanent durant l'ouverture de la structure (site lafabriquedesbauges.com)

74 EVIAN - village de neuvecelle Tél. 09 82 28 68 73 (Myriam)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

74 LATHUILE - secteur Faverges Tél. 06 09 04 17 53 (Nico)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 ALBI - rue de la Plaine St-Martin Tél. 06 08 51 68 91 (Carole)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars (chaque semaine du lundi au jeudi)

81 ANDOUQUE - Lieu-dit le fournies Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point collecte le samedi 4 mars de 16h à 18h

81 AUSSILLON - Médiathèque Claude Nougaro Tél. 06 24 06 67 98 (Maud et Yannis)
Point collecte le mardi 7 mars, de midi à 17h

81 CASTELNAU-DE-MONTMIRAL - Tél. 07 68 97 03 40 (Sandrine)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 CASTRES - Tél. 06 63 32 04 25 (Dylan)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GAILLAC - Au comptoir du Chinabulle Tél. 09 83 56 59 70 (Morgane)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GAILLAC - Bar culturel et coopératif Cartes sur table Tél. 05 67 67 25 87 (Mélanie)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 GRAULHET - Parking médiathèque Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le lundi 13 mars de 13h à 15h et de 18h à 19h30

81 LACABARÈDE - La Grange Co à Sales Tél. 06 32 55 98 20 (Petit Jean)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 LAGRAVE - 13, allée des cerisiers Tél. 05 63 81 55 62 (Annick et Eric)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 LAVAUR - Radio R d'Autan (10, rue de la mairie) Tél. 05 63 75 76 23 (Patricia)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h

81 RÉALMONT - Place de la mairie Tél. 06 05 24 18 79 (Dany)
Point collecte le vendredi 17 mars de 16h à 19h30

81 SORÈZE - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte permanent jusqu'au 17 mars

81 VALDÉRIÈS - Centre social du Ségala Tarnais Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars (lundi 9h-12h, mardi 9h-12h, mercredi 9h-12h et 14h-18h, jeudi 9h-12h, vendredi 9h-12h et 14h-19h)

81 VALDÉRIÈS - Pôle médical Tél 06 11 58 88 01 ou 05 63 47 21 81 (Anna)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars

82 SEPTFONDS - La Cheminée (1, bld des Mourgues) Tél. 06 21 83 67 26 (Eli)
Point collecte le dimanche 5 mars de 15h à 18h
et rencontre avec Marc et Yves qui ont participé au convoi solidaire précédent en janvier

83 BANDOL - Tél. 06 07 61 46 55 (Pierre) ou Tél. 06 07 96 36 42 (Christine)
Point de collecte permanent jusqu'au 17 mars

84 AVIGNON - Tél. 06 10 51 21 88 (Leila et Lauriel)
Point collecte permanent du 25 au 3 mars puis du 18 au 23 mars

84 SARRIANS - Hangar Théâtre de l'association Correspondance (682, bvd des Mians) Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte le dimanche 19 mars à partir de 19h
Avec projection du film Je lutte donc je suis et repas solidaire

86 COUHÉ - Tél. 06 15 24 50 01 (Francis) ou Tél. 06 61 47 86 45 (Guillaume)
Point collecte permanent jusqu'au samedi 4 mars inclus
Ramassage le dimanche 5 mars vers midi par Maud et Yannis

87 LIMOGES - Tél. 05 55 30 85 25 ou 06 88 34 70 40 (Danielle)
Point collecte permanent jusqu'au vendredi 3 mars inclus

87 LIMOGES - Tél. 06 18 26 84 95 (Maud) ou Tél. 06 88 34 70 40 (Danielle)
Ramassage par Maud et Yannis le vendredi 3 mars vers 21h

89 AVALON - Tél. 06 10 51 21 88 (Leila)
Point collecte permanent du 6 au 17 mars

93 MONTREUIL - Festival UN SOUFFLE GREC, Nouveau théâtre de Montreuil Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Point collecte festif le samedi 4 mars de 15h à 19h30 sur le stand du collectif ANEPOS, avec aussi :
15h Forum des alternatives sur la place Jean-Jaurès, avec la coopérative VIO.ME (Thessalonique), le collectif artistique et solidaire ANEPOS (Tarn-Exarcheia), SOS Halkidiki (Chalcidique), ZAD Notre-Dame-des- Landes, CADTM, ATTAC France, Association Grèce-France Résistance, collectif Solidarité France-Grèce pour la Santé, Association pour l'Autogestion, association Murs à pêches, Confédération paysanne, l'AMAP Montreuil, Le Sens de l'Humus et la participation de Angélique Ionatos
17h débat Salle Jean-Pierre Vernant organisé par ATTAC France : « Alternatives et solidarités en Grèce aujourd'hui » avec Dimitris Alexakis, Yannis Youlountas, Panos Angelopoulos et Grégoire Letouvet
19h Soirée rébétiko

94 ORLY - Tél. 06 80 74 05 58 (Françoise) ou 06 73 71 90 75 (Dominique)
Point collecte permanent jusqu'au 3 mars (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)

94 ORLY - Place du fer à cheval (côté parking Leclerc) Tél. 06 18 26 84 95 (Maud)
Ramassage par Maud et Yannis le samedi 4 mars de 11h30 à 12h30, accompagné d'un petit repas partagé (avec le soutien de la LDH, RESF et Femmes Solidaires)

Rappel des besoins principaux :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4

Si vous voulez en savoir plus sur les destinataires :

A quoi bon essayer de changer les choses ? Une petite réponse personnelle :

vendredi 26 février 2016

l'Europe de la honte

Ce que l'on diagnostiquait il y a quelques semaines, à savoir le blocage des réfugiés/migrants venus de Turquie en Grèce est en train de se réaliser sous nos yeux : bouclage de la Macédoine, entraînant celui de la Serbie, de la Croatie et fermeture de la frontière autrichienne. Vienne prétend ainsi envoyer un "signal fort" aux migrants, de nature "à en réduire le flux".
Donc à les enfermer en Grèce sans le dire évidemment.
Les instances européennes sont déboussolées, la France absente.

Mais qu'attendent des Grecs les Européens du nord bourgeoisement installés dans leur égoïsme ? Qu'ils coulent les embarcations de fortune ? Qu'ils organisent des camps dans le Dodécanèse et en Macédoine ?
On attend qu'ils se débrouillent, qu'ils gardent leurs pauvres parmi les pauvres (on refuse parallèlement au gouvernement Tsipras l'institution d'une retraite plancher de ...384 EUR, moins que le RSA français). Et on ne fait rien pour aider le malheureux pays, attendant tout d'une Turquie dont les intérêts ne sont pas clairs, en Syrie comme dans les Balkans.
On pressent une crise humanitaire. Mais il faudrait agir pour la juguler et cesser de s'enfermer comme de tergiverser.

On est en droit de redouter un rebond de la crise économique en Grèce. Comme l'indique le gouverneur de la banque nationale, Ioannis Stournaras, la crise migratoire et la débâcle de la cohésion européenne inquiètent les investisseurs. Le tourisme, seconde activité de la Grèce, pourrait se trouver lourdement pénalisé.

L'Autriche et ses séides, c'est l'Europe de la honte.

mercredi 3 février 2016

La chancelière, la Grèce et les réfugiés

Un article du journal grec Kathimerini fait état d'un "deal" possible entre la chancelière et le premier ministre grec : en substance si les Grecs conservent les réfugiés et les migrants sur leur sol, le gouvernement allemand se montrera compréhensif dans les négociations sur la dette. Tout cela dans le contexte d'une possible exclusion de la Grèce de l'espace Schengen et de la fermeture des frontières bulgare, macédonienne et albanaise.

La chancelière est affaiblie politiquement par les évènements de la nuit du nouvel an à Cologne et Hambourg. Machine arrière toute : l'Allemagne, si généreuse à l'automne 2015 ne veut plus désormais de ces migrants et réfugiés réputés inassimilables et rapproche sa position de celle des pays d'Europe centrale. Mais que faire de tous ces pauvres ? La solution est simple : les parquer en Grèce isolée et sans ressources.




Je suis écoeuré : d'abord migrants économiques et réfugiés sont des êtres humains dont on bafoue les droits (les fameux droits de l'homme, une des bases de la construction européenne !) en les traitant comme des ballots de marchandises, à parquer, à stocker dans un pays dont on sait qu'il n'a pas les moyens de les recevoir et ne peut que les laisser pourrir dans des camps de fortune.
Ensuite voir le gouvernement allemand, ce modèle de vertu européenne, sous la pression de sa population redevenue nationaliste tourner sa veste en quelques semaines et modérer sa posture de gendarme économique envers la Grèce bafouée est révoltant de cynisme. C'est le discours du riche au pauvre, du seigneur au manant. Les égoïsmes nationaux reprennent tous leurs droits, et dans ce cas précis Machiavel triomphe.













Rajoutons que c'est du pilotage à l'audimat, de la politique TF1. De l'affolement dû à l'impréparation de l'Europe face au phénomène migratoire et à l'inaction face à la guerre civile syrienne. Pouah !

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