lundi 17 février 2014

Nouvelles d'Athènes

Chacun y va de son petit mot sur la Grèce. Voici une compilation de déclarations politiques et économiques, à propos du pays, entendues la semaine passée : atténuation de la récession, excédent budgétaire et chômage des jeunes. Le corps de l'article a été copié dans la Petit Journal d'Athènes, la newsletter des expatriés français en Grèce.
Des chiffres réjouissants... « La récession de l'économie grecque s'est atténuée lors des trois derniers mois de l'année 2013 pour le cinquième trimestre consécutif » ont montré des statistiques publiés vendredi par Eurostat.
« L'excédent budgétaire primaire est nettement plus élevé que nous l'avions estimé initialement (...) Je vous annonce maintenant qu'il dépasse 1,5 milliard d'euros, soit trois fois plus que nos calculs initiaux » a annoncé Antonis Samaras, le premier ministre grec, dans une interview publiée dans l'édition dominicale du journal To Vima. 
Le ministre grec des finances, Yannis Stournaras a déclaré, dans un communiqué que les derniers chiffres publiés sont « des signes positifs que l’économie grecque sort progressivement de la récession profonde et des conditions sont créées pour renouer avec la croissance en 2014. »
...Mais un taux de chômage toujours dramatique« Six jeunes sur dix étaient au chômage en Grèce en novembre dernier » a déploré l'Autorité des statistiques grecques (Elstat).
« Il y a aussi évidemment le petit boulot comme partout. Les jeunes vivent beaucoup dans leur famille, continuent à faire des études, mais sont soutenus en général par la génération précédente » a analysé Petros Linardos. Il est économiste et travaille pour Syriza, le parti radical de gauche. 
Chercher le coupableSamedi dans un entretien pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, Alexis Tsipras, candidat à la présidence de la commission européenne sous étiquette (PGE : parti de la gauche européenne) a accusé les dirigeants européens d’avoir utilisé « la Grèce comme cobaye. » Il a qualifié le plan d’aide comme « une thérapie de choc (imposée à la Grèce par ses créanciers), on a voulu tester ce qu'un peuple pouvait endurer. »


Klervi Drouglazet (www.lepetitjournal.com/athenes) Lundi 17 février 2014

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