Une présentation matérielle de ma petite distillerie d'huiles essentielles à Tinos manquait dans ce blog. Je vais y remédier.
L'atelier se trouve dans le katoï (salle de ferme à demi-enterrée) de la maison de Skalados, là où autrefois on entreposait les jarres d'huile d'olive, les tonneaux de vin et les céréales. Ce lieu sombre est propice à la production des huiles essentielles qui sont pour la plupart photosensibles.
On y trouve 5 alambics de 5 à 40 litres qui sont mis en oeuvre dans le cadre de stages de distillation de plantes sauvages ou que j'utilise pour ma production personnelle, pour les amis et la famille. Ces alambics de cuivre étamé sont chauffés au gaz sur de simples réchauds.
La condensation est assurée par des réfrigérants à serpentin alimentés par un courant d'eau.
Pour la production de concrètes, j'utilise un extracteur de Soxhlet et un chauffe-ballon. Le solvant employé est du raki (eau-de-vie locale bio) dont je rectifie le degré d'alcool.
Les distillats sont extraits dans des ballons de laboratoire pourvus d'un long bec verseur. Ce bec permet l'écoulement de l'huile essentielle grossièrement séparée de son eau florale en raison de la différence de densité entre les 2 produits.
L'huile essentielle peut couler directement dans l'ampoule à décanter, où sera effectuée la séparation définitive d'avec l'hydrolat ou bien être récupérée dans un becher gradué, ce qui permet de connaître précisément les quantités produites.
8 ampoules à décanter, de 250 ml à 1,5 l permettent de stocker les produits en attendant la mise en flacons de verre ambré, qui est opérée avec la pipette jaugée.
L'atelier se trouve dans le katoï (salle de ferme à demi-enterrée) de la maison de Skalados, là où autrefois on entreposait les jarres d'huile d'olive, les tonneaux de vin et les céréales. Ce lieu sombre est propice à la production des huiles essentielles qui sont pour la plupart photosensibles.
On y trouve 5 alambics de 5 à 40 litres qui sont mis en oeuvre dans le cadre de stages de distillation de plantes sauvages ou que j'utilise pour ma production personnelle, pour les amis et la famille. Ces alambics de cuivre étamé sont chauffés au gaz sur de simples réchauds.
La condensation est assurée par des réfrigérants à serpentin alimentés par un courant d'eau.
Pour la production de concrètes, j'utilise un extracteur de Soxhlet et un chauffe-ballon. Le solvant employé est du raki (eau-de-vie locale bio) dont je rectifie le degré d'alcool.
Les distillats sont extraits dans des ballons de laboratoire pourvus d'un long bec verseur. Ce bec permet l'écoulement de l'huile essentielle grossièrement séparée de son eau florale en raison de la différence de densité entre les 2 produits.
L'huile essentielle peut couler directement dans l'ampoule à décanter, où sera effectuée la séparation définitive d'avec l'hydrolat ou bien être récupérée dans un becher gradué, ce qui permet de connaître précisément les quantités produites.
8 ampoules à décanter, de 250 ml à 1,5 l permettent de stocker les produits en attendant la mise en flacons de verre ambré, qui est opérée avec la pipette jaugée.
On trouve aussi le matériel classique d'un labo : balance, erlenmeyer, ballons classiques, etc...et beaucoup de chiffons, de tuyaux et même une clé anglaise !
Pour en savoir sur les stages d'auto-production d'huiles essentielles à Tinos suivez ce lien