En réaction à un article du Monde du 23 12 2013 relatif à la
mise en place par le gouvernement grec d'une nouvelle taxe frappant les terrains non bâtis, à usage
agricole ou non, M. Noussis écrit ce qui suit, relevé sur le site du grand
quotidien parisien du soir :
« Le peuple grec est rongé jusqu’à l’os par les rapaces
de la Troïka : baisse des salaires et des pensions de 10 à 25 %, hausse
des impôts de 20 % en moyenne. La valeur réelle des biens immobiliers a été
divisée par 2, la valeur fiscale multipliée par 2. Le chômage est de 30 %. Les
rentrées fiscales donc se réduisent et les impôts augmentent indéfiniment. Ces
messieurs on ruiné des milliers de vies, mais pour eux ce qui compte ce sont
les chiffres macroéconomiques et les remboursements. »
Rien de plus vrai et j’approuve complètement ces lignes. Et
il faudra attendre les élections européennes pour voir peut-être l’étau se
desserrer. J’avais voté pour François Hollande en 2012, en espérant qu’il
dénoncerait effectivement le pacte de stabilité imposé par les ordo libéraux d’Europe
de nord et concrétiserait ainsi l’espoir suscité en Grèce et plus globalement en Europe du sud par son élection. Un
mois après, le président français acceptait le pacte de stabilité contre un
contrôle bancaire qui n’a toujours pas vu le jour…
Je rentrerai en Grèce, à Tinos, vers le 30 mars.
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