Retour du Grexit dans la presse internationale sur fond de brouille entre le FMI et les bailleurs d'Europe (CE, BCE et MES). Le premier souhaite une diminution nominale de la dette et doute de voir le budget grec en excedent de 3,5% du PIB en 2017, les seconds ne veulent pas entendre parler de coupes dans la dette. Le mot doit rester l'apanage des vieux Grecs, qui le subissent dans leurs retraites que le FMI veut voir passer de 384 a 350 EUR...
Une bonne occasion de faire la paix entre requins est de s'arranger sur le dos du petit poisson; on demande donc au gouvernement grec de voter des coupes conditionnelles dans les budgets sociaux. Si les fameux 3,5% restaient hors d'atteinte, ces textes seraient mis en application. Et en attendant pas un centime pour la Grece qui doit payer de lourdes sommes en juillet prochain. Le garrot, on a vu !
Mais Tsipras renacle : il n'y a rien qui impose cela dans l'accord du 13 juillet 2015, mais la nouvelle toika ne recule pas devant l'abus de pouvoir, vae victis, et la constitution grecque ne connaitrait pas de lois reposant sur des "si" !
Pourquoi tout cela ? Tout simplement un faux nez pour chasser Tsipras du pouvoir. S'il accepte, il en fait autant que la droite, s'il refuse, il relance la crise. Et au parlement grec il ne dispose que de 3 voix de plus que l'opposition conduite par le dernier de la dynastie Mitsotakis, un homme de confiance, lui !
Suivons attentivement l'affaire tandis que se profile un nouveau scrutin en Espagne
Une bonne occasion de faire la paix entre requins est de s'arranger sur le dos du petit poisson; on demande donc au gouvernement grec de voter des coupes conditionnelles dans les budgets sociaux. Si les fameux 3,5% restaient hors d'atteinte, ces textes seraient mis en application. Et en attendant pas un centime pour la Grece qui doit payer de lourdes sommes en juillet prochain. Le garrot, on a vu !
Mais Tsipras renacle : il n'y a rien qui impose cela dans l'accord du 13 juillet 2015, mais la nouvelle toika ne recule pas devant l'abus de pouvoir, vae victis, et la constitution grecque ne connaitrait pas de lois reposant sur des "si" !
Pourquoi tout cela ? Tout simplement un faux nez pour chasser Tsipras du pouvoir. S'il accepte, il en fait autant que la droite, s'il refuse, il relance la crise. Et au parlement grec il ne dispose que de 3 voix de plus que l'opposition conduite par le dernier de la dynastie Mitsotakis, un homme de confiance, lui !
Suivons attentivement l'affaire tandis que se profile un nouveau scrutin en Espagne
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