vendredi 8 mars 2024

5 itinéraires pour visiter Tinos

Je vous propose de visiter Tinos hors des sentiers battus avec ces itinéraires, dont quatre supposent une voiture ou un 2 roues au départ de Chora et un, pédestre, au départ d'Exombourgo avec retour possible en taxi. La visite de Chora, le port principal de l'île a été informée par un article particulier. Voici le lien : Visiter Chora

Ces propositions permettront la découverte d'une île aux paysages variés, au  riche patrimoine, à la gastronomie renommée et aux belles plages. En route, munis d'une carte souvent fournie par le loueur de véhicules !

Pour compléter ces itinéraires vous pouvez consulter un autre de mes articles : Bons plans à Tinos





Itinéraire 1 : le sud de Tinos

Sortir de la petite ville par la route des villages. Après la station BP continuer tout droit; la route monte vers l'intérieur de Tinos et offre de beaux points de vue. Première halte au village de Triandaros. Parcourir les ruelles de ce beau village orthodoxe, hélas devenu un peu trop touristique. Repartir en direction de Dyo Choria où vous remarquerez une belle fontaine et un café accueillant. Le village suivant, Arnados, est l'un des plus beaux de l'île. Parcourez ses ruelles et ses passages couverts. Vous découvrirez de belles maisons cycladiques et de petites chapelles. Tout près de là se trouve le monastère de Kechrovouni. C'est ici que vivait la nonne Pélagie, l'inspiratrice de la découverte de l'icône miraculeuse de Tinos. Je vous invite à visiter sa cellule (hesychastirio) : c'est un modèle de simplicité et de beauté. Ce monastère ressemble à un village; en effet chaque nonne dispose de sa propre maison, entretient ses fleurs et nourrit ses chats ! Avec un peu de chance vous entendrez les religieuses psalmodier dans l'église. A l'entrée du monastère M. Albertis vend des plantes séchées, des câpres et du miel. Prendre la route de Steni (à droite au carrefour Pentostrato) et le village dépassé, à droite la route de Potamia. Dans un virage serré abandonner la route asphaltée pour une route de béton qui descend à la belle plage de Santa Margarita. En roulant prudemment vous admirerez les pentes du mont Tsiknias, le plus haut sommet de Tinos. Après la baignade vous quitterez Santa Margarita en empruntant à droite une route de béton qui monte vers le Tsiknias et jouirez d'une vue splendide sur la mer Egée et les îles de l'archipel : Naxos, Mykonos, Paros, Amorgos...Retour à Steni par une bonne route asphaltée où vous pourrez vous restaurer à la taverne Douar ou à la taverne Apodrasi. On produit à Steni un des meilleurs vins de Tinos, le Vaptistis.

 Retour vers Chora.


Itinéraire 2 : Le centre de l'île

Cette petite région correspond au vieux centre vénitien et catholique de Tinos. Elle renferme de nombreux villages et de nombreux points d'intérêt. Aussi je lui consacre deux itinéraires. Voici le premier.

Quitter Chora par la rue Alavanou et tourner à gauche après une maison verte. dépassez la route périphérique et montez par jusqu'au village de Tripotamos où vous verrez de belles maisons traditionnelles dont les portes et les fenêtres sont décorées de tympans sculptés, une des caractéristiques de Tinos. Poursuivez par la route principale et tournez à droite vers le village de Ktikados; belles maisons, deux églises, deux tavernes, des vestiges de moulins à vent. Reprenez la route principale et tournez à droite en direction de Komi, Krokos, Volax, puis encore à droite pour visiter le village de Xinara, situé au pied du rocher d'Exombourgo. Belles maisons, cathédrale catholique de l'île, ancien palais de l'évêque catholique, grande maison noble et blasonnée au centre du village, sur la rue principale. Revenez vers la route principale et descendez à droite en direction de Loutra. Ce village, entièrement catholique, renfermait le couvent-école des Ursulines, célèbre dans toute la Grèce et l'Anatolie pour la qualité de son enseignement dispensé en français. Une partie de l'école est devenue la communale des villages voisins, l'autre partie se visite en saison touristique, c'est charmant ! Vous pourrez déguster un café frappé au Serviam, dans l'enceinte de l'école. Loutra renferme en outre le monastère des Jésuites et était le coeur intellectuel de la forte communauté latine. Rejoignez la route principale pour vous rendre à Komi et à Kolimbithra. Komi est un gros village paysan qui vit notamment de la culture des artichauts primeurs. Belles maisons, deux églises, une belle place avec des cafés. Kolimbithra est la plage de cette partie de Tinos. Plusieurs tavernes et cafés. Après la baignade rejoignez Komi et continuez vers Kalloni. Dépassez ce village et montez jusqu'à une éolienne. Vous découvrez la côte ouest de Tinos. Au carrefour prenez la direction de Chora et de Kionia. A Kionia (en grec les colonnes) visitez les vestiges antiques du sanctuaire de Poséidon et d'Amphitrite puis reprenez la route vers Chora. Juste avant de croiser la route périphérique tournez à droite vers la petite église de Stavros. Ici se trouvait le port antique de Tinos. Des colonnes émergent des flots et c'est un site adorable.

Retour à Chora


Itinéraire 3 : La via veneziana

Cette balade, tout en descente, doit être faite à pied. Son point de départ est le sanctuaire jésuite, lieu de pélerinage et de mémoire pour les catholiques grecs. La via veneziana relie l'ancienne capitale de l'île, Exombourgo, à son port, alors San Niccolo, l'actuelle Chora. Elle emprunte une route d'époque vénitienne, d'où son nom.

J'ai écrit un article sur ce site majeur de Tinos qu'est Exombourgo. Pour ne pas me répéter voici le lien qui permet d'y accéder : Exombourgo

Quittez le sanctuaire jésuite et prendre le sentier qui le longe à main gauche. A droite un autre sentier permet de monter au sommet du rocher, parmi les ruines de la forteresse. C'est un chemin facile et la vue est superbe ! Si vous ne tentez pas l'ascension, poursuivez sur le sentier principal en passant sous la chapelle D'Agios Minas et débutez la descente. A mi-pente vous trouverez à droite les fouilles de la ville antique (12ème - 8ème siècle) et à gauche une partie visible de son enceinte en appareil cyclopéen et les vestiges d'un petit temple. Reprenez le chemin principal. Arrivés à une chapelle prenez le sentier de droite. Il domine le village de Xinara et vous conduit au pied de 3 moulins à vent. Contournez les par la gauche et descendez vers la route asphaltée que vous traverserez au niveau d'un pont. Reprenez le sentier sous ce pont. Vous arrivez bientôt à une ancienne fontaine et verrez, à droite, le village ruiné de Kaloumenados, des étables, des pigeonniers, des aires à battre. Le chemin, très bien conservé, révèle ici son dallage soigné et sa pente bien calculée : pensez que l'on hissait par cette route les lourds canons de la forteresse ! Vous arrivez à l'église orthodoxe de la Kyra Xeni (la Madone hospitalière). Cette belle église contient des icônes populaires et une belle sculpture de la vierge à l'enfant. Continuez à descendre vers Chora. La via veneziana conserve toute sa beauté et la vue est magnifique. En haut de Chora vous trouvez les ruines de l'acropole de Tinos qui date du 5è siècle, l'époque classique. Restent les vestiges de deux tours, d'un fossé de défense et surtout des longs murs en appareil hellénique à joints vifs. Ces murs liaient comme entre Athènes et le Pirée la citadelle, la ville et le port de Stavros. Traversez la route périphérique : vous entrez dans Chora par le quartier de Pallada et vous serez bientôt sur le port où un taxi vous conduira vers Exombourgo.


Itinéraire 4 : Le centre de l'île et Volax

Départ de Chora par la route de Tripotamos. Après ce village et le carrefour de Ktikados tournez à droite en direction de Krokos, Komi et Loutra. Peu après Loutra prenez à droite la route qui monte vers Skalados. Belle église, bonne taverne de Zacharias, un bistrot, de bons légumes du jardin chez Konketta et une belle église du 18è siècle. Peu après Skalados tournez à gauche vers Volax : vous arrivez dans un paysage étonnant et grandiose composé de grandes boules de granit gris ! La pétanque des Cyclopes ! Il faut visiter Volax, déjeuner dans l'une des deux tavernes et emporter un panier comme souvenir. Volax est un village de vanniers. Vous quittez Volax et tournez à gauche sur la grande route pour visiter Koumaros, village dominé par le rocher d'Exombourgo. Belles maisons, passages couverts et un café associatif où vous pouvez vous désaltérer en laissant votre obole dans une tirelire ! Je vous propose maintenant de descendre vers la plage de Livada, où le granit de Volax se précipite ans la mer. Quittez Koumaros en direction d'Exombourgo que vous visiterez si vous n'avez pas emprunté l'itinéraire 3. Voici le lien de l'article que j'ai écrit sur l'ancienne capitale de Tinos : Exombourgo . Continuez jusqu'au carrefour de Pentostrato et prenez en face la route de Steni. A la sortie du village prenez à gauche vers Myrsini. Continuez sur quelques Km; la route devient un chemin de terre carrossable à petite vitesse. Voici la superbe plage de Livada, sa petite lagune, ses chèvres quémandeuses et ses tortues !

Retour à Chora par le chemin inverse.


Itinéraire 5 : Le nord de l'île ou l'Exomeria

Le nord de l'île, ou Exomeria (partie en dehors, littéralement) est un petit monde à part. La Tinos paysanne y devient la Tinos du marbre, des carriers, des sculpteurs. Tinos produit en effet un marbre blanc ou gris renommé dès l'Antiquité.

Quittez Chora par la rue Alavanou et la route de Tripotamos. Dépassez la bretelle de Ktikados et prenez à gauche vers Kambos et Pyrgos au carrefour qui conduit à Komi (voir itinéraire précédent). Dépassez le village de Kambos mais allez visiter les pigeonniers du village de Tarampados, où on a su les mettre en valeur, puis reprenez la route principale. A l'éolienne continuez tout droit : une route magnifique en balcon sur la mer vous conduit au village de Kardiani où commence le pays du marbre. Kardiani mérite une visite approfondie. Stationnez sur la place et descendez dans le village. sous l'église catholique buvez à la fontaine, admirez une sculpture où la Vierge nourrit l'enfant à la cuiller et la place avec sa fontaine aux grenouilles. Prenez la rue principale : vieilles maisons accochées à la falaise de marbre. Montez jusqu'à l'église orthodoxe. De son parvis vous jouirez d'une vue exceptionnelle sur l'ouest de l'Egée et sur les carrières qui entourent Kardiani. De Kardiani allez à Isternia puis au col qui domine ce village. Vous y verrez 7 moulins à vent dont un a été restauré et commencez la descente vers Pyrgos. Ce gros village abrite le musée des artistes de Tinos, le tout nouveau musée des arts du marbre, des ateliers de sculpteurs et une école de sculpture renommée. Mais c'est sa place principale, sous un platane plus que centenaire, qui vous charmera. Je pense que c'est une des plus belles de toute la Grèce. N'hésitez pas à déguster un galaktoboureko au café Kentriko. Un délice ! Quittez Pyrgos pour Panormos à 5 Km de là. Panormos était le port par lequel on exportait le marbre, un port industriel. Il est devenu un délicieux port de pêche, un rêve grec, maisons blanches et mer bleue. Déjeunez d'un calamar grillé à la taverne Limanaki puis allez vous baigner à la plage de Rochari, au bout de la route asphaltée. Pour revenir vers Chora empruntez la nouvelle route de la montagne : elle traverse de très beaux paysages. En sortant de Pyrgos en direction d'Isternia tournez à gauche vers Kalloni et Aetofolia. Vous passerez par Koris Pyrgos (la tour de la fille). Une princesse byzantine se serait retirée du monde pour vivre ici dans l'austérité ! Austérité est le bon mot pour décrire ces lieux battus par le vent du nord mais aux paysages grandioses. Passé un petit col vous descendrez vers Aetofolia et son musée de la céramique de Tinos, puis rejoindrez la route vers Komi et Chora. En sortant de Komi les courageux iront visiter le village d'Agapi qui renferme un long passage couvert, la Kamara, et dont la vallée riche en eau regorge de pigeonniers. Markos et son épouse tiennent une excellente taverne sous la Kamara.


N'hesitez pas à commenter ces itinéraires pour que je les améliore.


dimanche 3 mars 2024

Tapis albanais (suite)

 Sylvie et moi sommes revenus quelques jours à Tinos fin février pour entretenir les citronniers de Loutra. Ce voyage d'hiver en voiture était une opportunité idéale pour visiter les Balkans. Donc un aller par Trieste, des arrêts dans les villes de Dalmatie que nous ne connaissions pas encore (Zadar et Sebenik), le Monténégro, l'Albanie et le nord de la Grèce puis un retour par Skopjé, Belgrade et Capodistria. Deux escales pour les tapis : Krujë en Albanie et Skopjé en Macédoine du nord.

A Krujë nous avons dormi à la pension Merlika tout en haut de la ville près du château de Skanderbeg, le héros national albanais, dans une ambiance ottomane !





Mais l'essentiel est le bazar où travaille une tisserande que nous connaissons depuis notre premier passage à l'automne 2023. Elle nous autorise à la photographier au travail sur son métier de haute-lisse. Elle tisse de mémoire des kilims épais en laine. Pas de modèle : le dessin est dans sa tête comme elle le dit elle-même !



On lui achète deux petits kilims pour notre maison de Skalados.




10 jours plus tard, le travail à Tinos accompli, nous allons chez notre marchand habituel de Skopjé, à l'entrée du bazar. Et là aussi on achète deux kilims anciens avec de superbes dessins. Une prouesse technique sans l'aide de la mécanique Jacquard, du lisage, de la mise en carte ! Ces kilims sont moins épais que ceux de Krujë : nous en ferons des tentures.





Nous aimons ces tapis albanais (ou tissés par des Albanaises, en Macédoine du nord) parce qu'ils représentent la culture balkanique et peut-être des traces de la byzantine. Nous pensons qu'il faut soutenir cet artisanat traditionnel que seuls les Albanais semblent conserver. Ce savoir-faire était partagé par les peuples balkaniques de la Crète à la Roumanie, à la Bulgarie et à la Serbie, en passant bien sûr par la Grèce. Les musées ethnographiques de ces pays présentent tous des tapis tissés.

Une photo vue dans un vieux guide Marabout de la Yougoslavie médiévale (1974) montre des kilims comparables au marché de Kotor, au Monténégro. Il n'y en a plus à présent, mais IKEA s'est installé à Belgrade ! Faisons vite !

lundi 8 janvier 2024

Châteaux vénitiens de Naxos et pigeonniers de Tinos

Nous avons passé à Naxos en 1995 notre premier été dans les Cyclades. Naxos était jusqu'en 1537 la capitale du duché vénitien fondé par Marco Sanudo dont dépendaient les îles de Syros, Kythnos, Paros, Milos, Antiparos. Outre les fortifications médiévales de la Chora, on trouve dans la campagne naxiote quelques châteaux latins, dont certains bien conservés et habités, ont été  construits par les seigneurs vénitiens, comme à Halki, Sangri ou près d'Apollonia





Châteaux vénitiens de Naxos

En découvrant Tinos peu de temps après nous avons été surpris de constater des similitudes entre les châteaux naxiotes et les pigeonniers de Tinos. Dans les premiers demeuraient des hommes, dans la plupart des autres des oiseaux mais les formes générales restent proches. Pour la décoration remarquons les merlons d'angle, présents dans les édifices des deux îles. Les pigeonniers tiniotes sont toutefois davantage décorés. Si les pigeonniers vous intéressent je vous propose de lire l'article que je leur ai consacré en 2018 : https://leblog.maisondeloutra.fr/2018/02/lile-des-pigeonniers.html

Pigeonnier à Tinos

Ces constructions témoignent de la domination vénitienne et latine, très longue à Tinos (1207 - 1715), plus brève à Naxos (1206 - 1537). Mais considérons que les Ottomans qui se sont emparés de Naxos et des îles voisines au seizième siècle voulaient avant tout occuper des positions stratégiques pour gêner Venise, recruter des hommes pour leurs galères et lever l'impôt. Ils ont laissé en place la hiérarchie sociale - jusqu'à nommer un duc de Naxos, Joseph Nasci - imposée aux Grecs par les féodaux latins et cette dernière a survécu longtemps  à la disparition du duché en 1580. 


vendredi 29 décembre 2023

Requiem pour Wolfgang Schäuble

L'ex ministre des finances allemand en fonction lors de l'acmé de la crise grecque s'est éteint le 26 décembre à l'âge de 81 ans. Je ne tire pas sur les corbillards mais je pense indécents les hommages appuyés du président Macron, de la première ministre Borne et de divers membres du gouvernement français. Schäuble aurait été un grand ami de la France ! Le silence des autorités grecques est préférable.


Qui était Wolfgang Schäuble ? D'abord un ordo-libéral, c'est à dire un partisan du libéralisme économique encadré par des règles strictes : pas d'intervention de l'Etat dans l'économie, la concurrence libre et non faussée, la rigueur budgétaire la plus rigide. Et rien du tout sur une harmonisation sociale et fiscale dans l'UE. L'anti Keynes.

Ensuite un anti démocrate, comme son compère Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne en 2015. Le peuple grec avait dans cet été compliqué voté par référendum contre l'austérité imposée par la commission, le FMI et la BCE. Les Grecs se sont vu rétorquer par M. Schäuble que « Les élections ne peuvent pas être autorisées à changer la politique économique ». M. Juncker avait déclaré au même moment qu' « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Il évoquait précisément le sinistre traité de Maastricht fondateur d'une Europe basée sur le seul marché, opposée aux intérêts des peuples. 

Dans l'Union européenne les peuples sont donc exclus des décisions économiques qui scellent leur avenir.

L'Europe, la plus grande démocratie de la planète ? Auf wiedersehen Wolfgang Schäuble !


dimanche 24 décembre 2023

Pour une écologie intégrale

La COP tenue aux Emirats! Un comble qui me fait réagir en cette fin d'année. Bilan : la réaffirmation de l'objectif de diminution de gaz à effet de serre, une transition visant à sortir des énergies fossiles (personne n'y croit dans un avenir proche), la réduction de l'utilisation du charbon, l'encouragement prodigué aux énergies renouvelables et aux énergies à faibles émissions de carbone. Juste du bon sens et nul besoin d'être ministre ou chef d'Etat pour acquiescer aux conclusions de la grand messe. 
Et si l'essentiel était ailleurs ? Au delà des voeux pieux pourquoi ne pas éduquer les peuples ? Pourquoi ne pas former à une sorte d'écologie intégrale ? Pourquoi ne pas enseigner ce concept ?


Au delà des bobos qui calculent quotidiennement leur bilan carbone il existe des moyens simples et à la portée de tous qui pourraient efficacement contribuer à améliorer la situation climatique. Je cite pêle-mêle les premiers qui me traversent la tête: se nourrir avec des produits de proximité, réduire sa consommation de viande, refuser le suremballage et le plastique et même couper en quatre chaque feuille de papier toilette ! En deux mots : promouvoir une existence modeste et refuser le modèle étasunien,"l'american way of life" qui pourrit nos vies et notre environnement. J'avoue lui préférer un modèle bien français fait de bons goûts, de bons vins et d'amitié pour la recherche du bonheur. Tout cela est facile et relève du bon sens mais requiert une médiation qui pourrait être facilement opérée par les systèmes éducatifs de chaque pays du globe.

Oublions les COP et promouvons au niveau des peuples une écologie intégrale.
 


mardi 12 décembre 2023

Louer un véhicule à Tinos

 Si vous souhaitez profiter pleinement de l'île il vous faudra louer un véhicule, une voiture de préférence, plus sûre qu'un ou plusieurs 2 roues à cause du vent... et des chauffards du mois d'août. L'île est assez grande et le réseau des bus ne suffira pas à votre soif de découverte.

Il vous faudra prendre contact avec un loueur. Les loueurs "historiques" de Tinos sont, par ordre alphabétique, Dimitris, Jason, Koulis, Leonidas et Vidalis.

Depuis peu de nouvelles entreprises sont apparues, Delatolas, Georgiadis, Move, Santamouris et j'en passe ! Toutes misent sur la croissance du tourisme estival.



Je vous avoue ma préférence pour Vidalis. Mme et M. Vidalis sont à l'origine des garagistes et ils le sont restés. En 1980 ils lancent la première agence de location de voitures de Tinos. Voitures qu'ils entretiennent dans leur atelier.

Depuis une dizaine d'années c'est leur fils Iannis qui a repris le flambeau de la location. Iannis est un jeune homme très sympathique, très serviable et francophone ! Les véhicules sont impeccables et les prix raisonnables, sauf en août. Si vous louez une voiture Vidalis, elle vous attendra à la sortie du ferry avec votre nom sur un carton pendu au rétroviseur et vous signerez votre contrat dans la journée après vous être reposés du voyage.

 La simplicité !

En cas de panne ou d'accident vous pouvez compter sur Iannis et son équipe. Votre véhicule sera immédiatement remplacé.

Pour louer faites vous adresser un devis : https://www.vidalis-rentacar.gr/contact-us/

Enfin un conseil : il n'est pas utile de louer un 4x4 en été et généralement un modèle économique vous suffira.

Bonne route !


samedi 9 décembre 2023

Adopter un chat des Cyclades

 A Tinos vous verrez beaucoup de chats. Ils abondent en ville dans le jardin de la Panagia et dans tous les villages. Bien que le vétérinaire Manos organise des campagnes de stérilisation ils restent très nombreux et l'hiver, lorsque les touristes et le villégiateurs sont partis, reste une saison critique pour eux. Il n'y a pas assez de nourriture, sauf en ville.

Donc si comme nous vous aimez les animaux et particulièrement les félins pourquoi ne pas trouver votre compagnon à Tinos ? Les chats d'ici sont souvent des tabbys orientaux, beaux, caractérisés par de hautes pattes, une queue très mince façon ficelle, des oreilles pointues.  Ils sont très câlins et amoureux de leurs maîtres, presque un peu "collants" ! Les bébés sont particulièrement craquants.




Sylvie et moi en avons successivement adopté 4. Si vous souhaitez partir de Tinos avec un chat voici les précautions à prendre :

- si vous voyagez en avion, prenez contact avec la compagnie aérienne, le nombre des animaux à bord peut être limité. C'est le cas pour Swiss. Vous devrez sans doute payer pour l'animal : 40 EUR pour Volotea en 2023. Il faudra aussi que l'animal ait un passeport et soit vacciné contre la rage. Les 3 vétérinaires de Tinos font cela couramment. Il faut toutefois que l'animal ait 3 mois ou plus.





- en voiture, par les Balkans ou l'Italie le passeport est nécessaire. Les bateaux qui desservent Bari ou Ancône ont des cabines spéciales pour les animaux et leurs maîtres (pet cabin).

Notez que le vétérinaire Manos Vorrias peut vous proposer un de ses chats pirates vacciné ! Sa clinique se trouve à Chora. Sur le la route périphérique, après la jardinerie Michelis, prenez la direction du barrage d'eau agricole (Fragma Varketas),  c'est la première rue à droite.


jeudi 7 décembre 2023

En Crète, le musée ethnographique de Réthymnon

Nous nous sommes rendus en Crète pour Pâques 2023 avec notre jeune chat tiniote Paul qui est très sage en voiture !  Notre précédent voyage datant de 1992 beaucoup de choses ont changé, pas toujours en bien hélas... Notre but était la visite de l'intérieur de la grande île à partir de deux points situés l'un à l'ouest et l'autre à l'est, Vrisses proche de la Canée et Limnes, proche d'Agios Nikolaos.

Paul

Toujours passionnés d'art populaire nous avons visité les musées ethnographiques de la Canée et de Réthymnon. C'est ce dernier qui a surtout retenu notre attention pour la beauté des objets et la qualité de la présentation.

Les collections de textiles sont splendides !






Comme souvent dans l'art populaire grec on découvre une joie de vivre qui, ici, prend ses racines dans les peintures et les céramiques de l'époque minoenne.

Les objets de la vie quotidienne et les outils agricoles sont identiques à ceux des Cyclades et de la Grèce continentale.







Et nous avons été séduits par la reconstitution du salon d'un notable. 






 


Un bel ensemble de meubles qui en dit long sur le raffinement des riches Crétois !


dimanche 3 décembre 2023

Roches de Tinos

 La diversité des paysages de Tinos interpelle : en quelques centaines de mètres tout change ! Et c'est surprenant sur une île de petite taille : 30 Km du nord au sud, 10 d'est en ouest. C'est la nature des roches, associée bien sûr à la présence ou à l'absence d'eau et à l'exposition au soleil, qui détermine ces changements.

Donc un peu de géologie s'impose. Je ne suis pas un savant géologue et ces derniers voudront bien me pardonner le caractère sommaire de ce post. C'est la découverte, au fil des sentiers de lieux surprenants, de roches torturées, de minéraux, qui m'a conduit à partager ce texte et ces photos. C'est aussi un article purement scientifique qu M. B..., un de nos locataires, m'a aimablement communiqué. J'espère avoir tout compris !



La plupart des roches de Tinos sont métamorphiques; cela signifie que des matériaux de base comme le calcaire ou l'argile ont été soumis il y a plusieurs millions d'années à des contraintes importantes de température et de pression et se sont métamorphosés pour le calcaire en marbre et pour l'argile en schistes et surtout en micaschistes.

L'origine de ce métamorphisme est à rechercher du côté de Volax et de Falatados. Là on observe un important gisement de granit que l'érosion découpe en boules parfois énormes. On pense à Polyphème le cyclope de l'Odyssée jetant des quartiers de rocher sur Ulysse et ses marins !
Ce granit provient directement du magma. Sa montée a brisé l'écorce terrestre.




On imagine avec peine ce mouvement colossal : les terrains de base ont été retournés, calcinés, broyés. Des filons de quartz, de malachite et d'azurite se sont formés, colorant les marbres. Et du talc, des rognons de fer, et de la bauxite.
Le calcaire, très présent dans la région de Pyrgos, est passé par diverses étapes donnant des marbres à grain fin, à grain grossier, des quartzites enfin.
L'argile est devenue micaschiste dans le centre et le sud de Tinos. C'est la roche la plus fréquente.

Voici quelques photos prises sur la côte est de l'île, au nord du golfe de Kolimbitra. Un lieu magique tout près de la mer mais d'accès difficile !











lundi 26 décembre 2022

Tapis albanais

 En se rendant à Tinos par la route il est possible passer par l'Italie et d'embarquer pour Igoumenitsa ou Patras à Ancône ou à Bari ou bien d'emprunter la route des Balkans : Lyon, Trieste, Zagreb, Belgrade, Skopje, Thessalonique et enfin Athènes et le port de Rafina.  C'est au cours d'un de ces voyages que j'ai découvert les tapis albanais au vieux bazar de Skopje. Et que j'en suis devenu amateur au point d'en recouvrir le sol de notre maison de Skalados et d'en faire aussi profiter nos hôtes de la maison de Loutra 




Le bazar de Skopje, en Macédoine du Nord est le bazar d'époque ottomane le plus vaste et le mieux conservé des Balkans. Tout proche de la citadelle de la ville il renferme de vénérables mosquées à minarets pointus, des caravansérails, des couvents de derviches des restaurants en plein air et bien sûr des échoppes : joaillers, serruriers, marchands de vêtements et de tapis tissés, les kilims. 


Bazar de Skopje


Ces kilims sont l'oeuvre de femmes albanophones : les montagnes qui séparent Skopje du Kosovo sont peuplées de Macédoniens albanophones qui ont su conserver savoitr faire et métiers à tisser manuels.

Les couleurs sont vives et contrastées, les rouges et les noirs dominent, les motifs sont le plus souvent géométriques et évoquent les broderies balkaniques que l'on trouve aussi en Bulgarie, en Serbie du sud, en Grèce.

Kilims à Skopje

Il existe en Albanie même d'autres centres de production et de commercialisation de ces kilims. Nous connaissons Koritsa, tout près de Kastoria en Macédoine grecque et surtout rêvons de nous rendre à Kruja, la ville de Skanderbeg située au nord de Tirana ! Kruja est d'après nos amis albanais la vraie capitale des tapis d'Albanie.


Bazar de Kruja


vendredi 23 décembre 2022

Inquiétudes



 Depuis 2016 Tinos reçoit au mois d'août de plus en plus de visiteurs, surtout des vacanciers grecs qui viennent s'ajouter aux étrangers, surtout Français et Suisses et aux Athéniens qui ont leurs racines et souvent leurs maisons dans l'île. Le maximum est atteint aux alentours du 15 Août lorsque les pélerins arrivent à leur tour. Certes ce n'est pas Mykonos...



Cette fréquentation a bien entendu des aspects positifs : elle enrichit Tinos, ses commerçants, ses prestataires de services, ses loueurs de chambres et de maisons (dont je suis), ses taverniers.

Mais la médaille a son revers. Durant deux à trois semaines il est difficile de circuler sur des routes étroites, conçues pour les 8000 habitants permanents de l'île et très difficile de stationner en ville et aux abords des plages les plus populaires. Durant ces semaines les ressources en eau s'épuisent et il faut recourir à des camions citernes pour remplir les réservoirs des villages. D'autant que les possesseurs de piscines (c'est ridicule à quelques Km de la mer !) les remplissent avec le précieux liquide et que certains lavent leurs voitures au jet ! Et puis les fosses septiques n'ont pas été calculées pour la population estivale et seule la ville de Chora dispose d'une station d'épuration. Enfin le ramassage des ordures ménagères ne suit pas et il n'est pas rare de voir les poubelles déborder.

Il faut s'interroger devant cette situation qui affecte toutes les Cyclades. On me dit que c'est pire à Paros ou à Naxos et je suis persuadé que des solutions de régulation existent mais elles sont coûteuses et leur mise en pratique exigerait de la municipalité beaucoup de courage politique. Voici quelques pistes :

- fixer un quota de véhicules à 4 roues en liaison avec les compagnies maritimes en excluant les résidents bien sûr;

- aménager des espaces de stationnement payant, ce qui produirait des fonds pour investir;

- instituer une taxe de séjour pour dégager d'autres ressources;

- interdire la construction de piscines alimentées à l'eau potable et augmenter très sensiblement le prix de ce bien commun pour les gros consommateurs;

- avec ces moyens nouveaux et des subventions à rechercher investir davantage dans le tri sélectif des ordures et dans le ramassage, installer des fosses biologiques dans les villages ( l'industrie grecque est leader dans ce domaine);

- promouvoir l'image d'une île respectueuse de son environnement et de ses traditions, comme le fait Tilos dans le Dodécanèse, pour décourager les seuls fêtards et encourager un tourisme durable.

Sur un autre plan je redoute, durant ces quelques semaines tout au moins, un changement de comportement des Tiniotes, habituellement acceuillants et honnêtes. Beaucoup d'argent à gagner sur une très courte période peut ouvrir la voie à des dérives : hausse subite des prix, baisse de la qualité des relations, promotion du genre de vie mykoniote (nuit à faire la fête, lever à midi, brunch, plage sur un sun bed et rebelote !), avancée de la culture mondialisée, perte des repères et des traditions.


Surtout ne perdons pas notre âme pour quelques poignées d'euros !!!

jeudi 22 décembre 2022

Sculpter le marbre de Tinos

En 2020 mon fils tailleur de pierre, Antonin, m'a offert une trousse d'outils pour sculpter en faible relief, soit une collection de ciseaux au tungstène et une massette. Et il m'a mis le pied à l'étrier pensant que c'est à Tinos et avec le marbre local que son père allait s'exercer.

Bien vu ! il y a dans l'île de nombreuses carrières abandonnées de marbre blanc ou gris où l'on peut trouver encore de jolis morceaux à travailler. En progressant il a fallu ajouter aux outils de base un ciseau fin acheté à Pyrgos, des rifloirs, c'est à dire de petites limes avec lesquelles on commence le polissage et des brosses à polir à adapter sur une visseuse classique. Plus un établi portable, des chiffons et des lunettes pour la protection des yeux.




J'ai modestement commencé par la gravure : Anno domini 1641 (en l'année du Seigneur 1641)  soit la date de la construction de notre pigeonnier de Papadia.

Et puis j'ai osé, raté, cassé et parfois réussi la sculpture de motifs empruntés aux tympans, aux blasons des familles franco-levantines de l'île, aux encadrements de portes et de fenêtres des églises. Des témoignages de l'art populaire de Tinos. Des fragments.

Et je peux vous assurer que c'est une activité passionnente qui m'a donné un réel plaisir ! Dessiner (souvent avec l'aide de Sylvie), reporter le dessin sur la pierre à la pointe sèche, sculpter, polir : voilà les étapes d'une tâche qui mêle travail artistique, travail intellectuel (il faut réfléchir avant chaque coup de ciseau) et effort physique.

Ci-dessous quelques créations de 2021 et 2022.. Un peu d'auto-satisfaction que diable !


Janissaire, figure apotropaïque 

 


L'aigle bicéphale des empereurs byzantins

Navire

Blason de la famille Gripari

Fragment de fenêtre, église de Kato Klisma

Chasseur, figure apotropaïque

Licorne Couvent des Franciscains de Mesi







mercredi 30 mars 2022

Parcs éoliens de Tinos : comment perdre la maîtrise de son territoire

 Mon épouse et moi étions à Tinos à la fin de février. Par une belle journée déjà printanière nous nous sommes rendus à Agios Phylaktos, la dernière des plages de la baie de Kolimbitra d'où nous avons vu tourner les pales de trois éoliennes installées pendant l'hiver à Prasa, sur la chaîne de Pateles. Des éoliennes assez discrètes -mâts de 55 m, pales de 40- mais vues de loin !


Les éoliennes de Prasa


Rentré en France j'ai relu l'excellent article d'Anastasia Psaltis publié par le Petit journal de Tinos en mars 2021. Cet ingénieur dévoile la sauce à laquelle Tinos et les Cyclades vont être mangées.

Voici le lien : https://lepetitjournaldetinos.gr/eoliennes-tinos-se-revolte-pourquoi-2/

A Tinos la prochaine étape verra l'installation de 15 éoliennes géantes à Marlas avec des mâts de 150 m. A terme ce sont 77 sites qui pourraient recevoir des éoliennes sur notre île.

Les autres Cyclades ne sont pas oubliées -sauf Mykonos ?- : 235 machines à Naxos et dans les petites Cyclades, 68 à Amorgos, 105 à Paros, etc.

En 2023 date prévue pour l'interconnexion des Cyclades avec le continent; les îles pourraient produire 332 MW, soit l'équivalent du tiers d'une centrale nucléaire française mais avec une différence fondamentale : les réacteurs des centrales tournent constamment, les éoliennes uniquement en cas de vent et en fonction de la force de ce dernier.

Cet inconvénient majeur n'a pas posé de problèmes à l'autorité grecque de régulation énergétique (PAE) qui octroie les licences d'exploitation des parcs éoliens depuis 2010. En pratique l'Etat grec a délégué à cet organisme l'exécution des directives européennes contenues dans le troisième "paquet" énergétique de l'UE de 2009.

Et le parlement grec a transformé ces directives en lois nationales : la loi 3851/2010 permet sans aucune restriction la construction de parcs éoliens, la dernière loi sur l'environnement (4685/2020) a encore simplifié et accéléré les procédures, empêchant pratiquement les pouvoirs locaux de s'opposer efficacement à l'installation de parcs industriels. Le maire de Tinos en a fait les frais.

Dit d'une autre manière les Tiniotes et tous les habitants des Cyclades ont perdu la maîtrise de leurs territoires dans le cadre de cet enchaînement désormais classique : directives européennes issues d'un pouvoir qui n'a rien de démocratique, soumission des institutions nationales, délégation à une agence technocratique, concession à des sociétés privées dont le seul but est d'engraisser leurs actionnaires.

l'Europe, la plus grande démocratie de la planète ???

samedi 12 mars 2022

Vers la fin du PLF ?

 Pour entrer en Grèce il est nécessaire remplir un formulaire PLF (Passenger Location Form). Exercice long et difficile qui permet  aux autorités sanitaires helléniques de suivre le visiteur étranger via son téléphone mobile.


Bonne nouvelle ! Le ministre grec du tourisme annonce la fin du PLF pour le 15 mars.

Je cite Vassilis Kikilias :

 "le remplissage du formulaire de localisation des passagers (PLF) par les visiteurs de tous les pays pour leur entrée en Grèce sera supprimé à partir du 15 mars 2022. L'élimination du PLF simplifie le processus d'entrée des voyageurs en mettant l'accent sur la vérification des certificats de vaccination.

En outre, l'adoption des nouveaux protocoles sanitaires pour les entreprises touristiques place la Grèce en tête de la concurrence. Pour une nouvelle année, nous sommes prêts à accueillir nos visiteurs en toute sécurité."


Attention toutefois : il faudra présenter soit

 - un certificat de vaccination numérique européen (European Union Digital Covid Certificate, EUDCC) ou reconnu par l’EMA, en cours de validité, de plus de 14 jours et de moins de 9 mois après le schéma complet de vaccination ou sans limitation de durée pour les voyageurs qui ont effectué une dose de rappel ;

- un certificat de rétablissement numérique européen de plus de plus de 14 jours et de moins de 180 jours suite à un test de dépistage positif en laboratoire ou établissement agréé ;

- un test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant l’arrivée en Grèce ;

- un test négatif antigénique rapide de moins de 24h avant l’arrivée en Grèce.

L’accès aux îles reste soumis aux tests de dépistage ou certificats de vaccination.




samedi 29 janvier 2022

Neige à Tinos les 24 et 25 janvier

Bonjour et bonne année 2022 ! 2021, annus horribilis, a été marquée par l'absence de pluies en hiver et les vagues de canicule en été. Nous avons redouté le manque d'eau en août lorsque la saison touristique battait son plein.
D'où la bonne nouvelle d'importantes chutes de neige survenues en cette fin de janvier et suivies de pluies abondantes.
Mais la médaille a son revers : comme lors de l'épisode hivernal de 2015 les habitants des villages ont souffert de coupures de courant électrique de la paralysie du réseau routier et bien sûr du froid. Je pense notamment aux amis paysans qui ont dû lutter sévèrement pour nourrir leurs bêtes !

Voici quelques photos empruntées au blog de la mairie, https://tinostoday.gr/

Chora sous la neige !


Pour les baigneurs un nouvel aspect de la plage d'Agios Phokas :


 Mais c'est dans le Pano Méri, en altitude, que Tinos ressemblait à l'Auvergne :





Tout près de Kechros




La route de Tripotamos à Chora



Une rue de Sténi




Skalados



















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