Nous sommes rentrés en France le premier novembre, en famille et en voiture, via le Péloponnèse, l'Epire et l'Italie du sud. Visite bien agréable de Mycènes, Corinthe, Némée, Epidaure à peu près désertés par les touristes, vu l'époque.
Parlons un peu de tourisme précisément. 2014 a été pour nous une saison en demi-teinte : presque plus d'activité après le 15 août ! Et nous ne sommes pas les seuls : certains n'ont presque pas loué.
Et la presse internationale, relayée le gouvernement d'Athènes parle de la résurrection du tourisme en Grèce. Que se passe-t-il ?
La baisse générale des salaires grecs et une conjoncture politique défavorable en Tunisie et en Turquie ont en effet dopé les réservations des complexes hôteliers "all inclusive" de Crète, du golfe de Corinthe, de Mykonos, etc. Ces destinations sont en mesure de proposer des tarifs attractifs, "low cost", et elles ont fait le plein ! Malgré les dégâts environnementaux qu'elles provoquent.
Et ce n'est pas fini. La nouvelle loi hellénique sur le tourisme inclut la fin de la zone publique littorale. Concrètement, cette dernière qui était de 50 m va être réduite à ... 5 m ! Donc bétonnage des côtes, au moins dans les lieux les plus touristiques : côte nord de la Crète, Aigion, Kos. Et nouvelles atteintes à l'environnement. Les plus belles plages de Grèce vont disparaître à moyen terme.
Et Tinos ? Et le tourisme durable ?
Peu connue, hors des chemins du tourisme de masse, Tinos ne sera pas - j'espère avoir raison - sauvagement bétonnée. Elle restera une Cyclade tranquille, recevant des visiteurs étrangers sensibles à son charme un peu secret.
Tinos possède tous les atouts pour construire un tourisme différent du modèle mondialisé : patrimoine, sentiers de randonnées, plages peu fréquentées, vie paysanne, gastronomie et j'en passe; L'île doit miser sur le tourisme durable. J'appelle les leaders d'opinion, grecs et étrangers de Tinos à se pencher sur un tel modèle, à proposer des solutions concrètes comme la mise en valeur de tel ou tel pan du patrimoine insulaire, la promotion des sentiers de randonnée, celle des produits locaux, la production d'un plan de communication ciblé. Il faut convaincre les élus, les hauts fonctionnaires que l'avenir est dans ce type de tourisme.
Tout cela pour que Tinos ne dépérisse pas ou ne devienne pas un autre Mykonos !
Parlons un peu de tourisme précisément. 2014 a été pour nous une saison en demi-teinte : presque plus d'activité après le 15 août ! Et nous ne sommes pas les seuls : certains n'ont presque pas loué.
Et la presse internationale, relayée le gouvernement d'Athènes parle de la résurrection du tourisme en Grèce. Que se passe-t-il ?
La baisse générale des salaires grecs et une conjoncture politique défavorable en Tunisie et en Turquie ont en effet dopé les réservations des complexes hôteliers "all inclusive" de Crète, du golfe de Corinthe, de Mykonos, etc. Ces destinations sont en mesure de proposer des tarifs attractifs, "low cost", et elles ont fait le plein ! Malgré les dégâts environnementaux qu'elles provoquent.
Et ce n'est pas fini. La nouvelle loi hellénique sur le tourisme inclut la fin de la zone publique littorale. Concrètement, cette dernière qui était de 50 m va être réduite à ... 5 m ! Donc bétonnage des côtes, au moins dans les lieux les plus touristiques : côte nord de la Crète, Aigion, Kos. Et nouvelles atteintes à l'environnement. Les plus belles plages de Grèce vont disparaître à moyen terme.
Et Tinos ? Et le tourisme durable ?
Peu connue, hors des chemins du tourisme de masse, Tinos ne sera pas - j'espère avoir raison - sauvagement bétonnée. Elle restera une Cyclade tranquille, recevant des visiteurs étrangers sensibles à son charme un peu secret.
Tinos possède tous les atouts pour construire un tourisme différent du modèle mondialisé : patrimoine, sentiers de randonnées, plages peu fréquentées, vie paysanne, gastronomie et j'en passe; L'île doit miser sur le tourisme durable. J'appelle les leaders d'opinion, grecs et étrangers de Tinos à se pencher sur un tel modèle, à proposer des solutions concrètes comme la mise en valeur de tel ou tel pan du patrimoine insulaire, la promotion des sentiers de randonnée, celle des produits locaux, la production d'un plan de communication ciblé. Il faut convaincre les élus, les hauts fonctionnaires que l'avenir est dans ce type de tourisme.
Tout cela pour que Tinos ne dépérisse pas ou ne devienne pas un autre Mykonos !
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