Toujours les balades, jamais je ne me lasserai de marcher à Tinos ! L'île est si diverse.
Un jour de septembre 2014, je pars de Basara (route d'Aetofolia à Pyrgos, carrefour Agioi Anargyroi, s'arrêter devant la troisième chapelle, sentier muletier à gauche de la chapelle) en direction du sommet de Tourli, bien décidé à rejoindre la mer. Cette zone est très sauvage, abandonnée depuis longtemps à cause de sa rudesse et de la pauvreté de ses sols. Au sommet de Tourli on trouve une église ruinée, fait rarissime à Tinos. Face à cette église, en direction de la mer, on aperçoit une ancienne exploitation de pierre à talc. De là on monte jusqu'à un col, entre 2 mamelons pierreux qui dominent la baie déserte de Madrisias. Au loin dominant la mer, un "axachas", amas de rochers de calcite dévorés par le soleil.
Un jour de septembre 2014, je pars de Basara (route d'Aetofolia à Pyrgos, carrefour Agioi Anargyroi, s'arrêter devant la troisième chapelle, sentier muletier à gauche de la chapelle) en direction du sommet de Tourli, bien décidé à rejoindre la mer. Cette zone est très sauvage, abandonnée depuis longtemps à cause de sa rudesse et de la pauvreté de ses sols. Au sommet de Tourli on trouve une église ruinée, fait rarissime à Tinos. Face à cette église, en direction de la mer, on aperçoit une ancienne exploitation de pierre à talc. De là on monte jusqu'à un col, entre 2 mamelons pierreux qui dominent la baie déserte de Madrisias. Au loin dominant la mer, un "axachas", amas de rochers de calcite dévorés par le soleil.
Je prends à gauche en direction du mamelon le plus élevé et là, à mon grand étonnement, je trouve des centaines de tessons de poterie, anses, goulots, débris de corps de vases. Un four de potier ici ? Curieux, la montagne est toute nue, pas un arbre, et la mer bien loin pour recevoir du combustible. Et puis pas d'argile. Je cherche le four sans succès. Et je rencontre les restes d'un mur cyclopéen ! Certes, ce n'est pas Mycènes mais tout de même je pense à une enceinte archaïque appareillée en très gros blocs, un peu comme à Exombourgo.
Plus haut le mamelon prend des allures de forteresse : d'ici on domine tout l'est de l'Egée. Je continue jusqu'au cap Madrisias : impressionnantes falaises qui surplombent une mer d'encre. Milieu minéral. Beaucoup de fleurs de crocus à safran, comme en Macédoine !
Le soir tombe, je dois rentrer. En octobre toute la famille retourne à Madrisias. Et nous hésitons entre un site archéologique ignoré ou une pure illusion.
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